Le Juge des libertés et de la détention, lorsqu’il statue sur la prolongation de la détention provisoire ou sur une demande de mise en liberté, peut mettre fin à l’isolement judiciaire de la personne détenue, d’office, sur réquisitions du procureur de la République ou à la demande de celle-ci.
Dans l’hypothèse d’un appel formé contre une ordonnance rejetant une demande de mise en liberté et maintenant le placement à l’isolement judiciaire, l’effet dévolutif commande que la Chambre de l’instruction puisse être saisie par ce recours en lieu et place du Juge des libertés et de la détention, tant du contentieux de la détention provisoire, que celui du maintien à l’isolement qui constitue une mesure d’exécution temporaire de cette détention accessoire à celle-ci (Cass.crim.4 janvier 2022).